Toutes les études faites sur ce sujet s’accordent à dire que l’annonce d’une maladie grave est chargée d’un potentiel traumatique. Une annonce n’est pas qu’une information donnée, elle est porteuse d’un bouleversement, elle provoque une rupture entre un avant et un après. Toutefois, il n’y a pas de fatalité dans les effets qu’elle peut provoquer. Les réactions immédiates ou différées sont très variables d’une personne à l’autre et ne dépendent pas forcément de la gravité objective de la maladie. Elles résultent de l’interaction de différents facteurs, liés aux conditions de l’annonce, à l’individu lui-même, dans sa singularité et son histoire particulière, à son environnement socioculturel.

Quels sont les effets de l’annonce d’une maladie grave sur le psychisme et quels sont les facteurs de risque ? Quels sont en revanche les facteurs de résilience qui aident l’individu à intégrer l’identité de « malade » à ses différents registres identitaires ?

La formatrice abordera le cas particulier de la pédiatrie où de multiples annonces sont nécessaires auprès des différents interlocuteurs réparties au fil du temps.

Enfin, chez l’adulte, elle envisagera les nombreux enjeux médicaux, éthiques et humains qui doivent être pensés afin que l’annonce ne soit pas une simple information donnée mais un véritable acte de soin.