Les familles en grande pauvreté sont de plus en plus nombreuses. Elles ont certes besoin d’aide et de soutien mais ne sont pas toujours prêtes à collaborer avec le travailleur social. Durant ce séminaire, des questions récurrentes seront examinées, telles que :

• Comment travailler avec une population qui a des difficultés à collaborer ?
• Comment aborder le changement lorsqu’est constaté un problème ? Quelle conception de l’intervention est la plus favorable ?
• Que faut-il entendre par « résilience » ? Faut-il parler de « résilience » ou de « résistance » ? Comment devenir tuteur de développement, voire de résilience ?

Ce sont des situations concrètes qui seront envisagées au cours de ce séminaire grâce à la longue expérience d’une assistante sociale. Elle soulignera qu’avant tout il faut comprendre ces situations, que les objectifs fixés par l’assistant.e social.e ne revêtent pas nécessairement de sens pour les personnes vivant dans un contexte de pauvreté et que, si on leur impose, l’intervention sera un échec. Elle privilégiera donc la voie suivante : permettre aux personnes d’agir sur elles-mêmes, par elles-mêmes, avec et sur l’environnement.