« Pervers narcissique », ce terme n’est ni repris dans la « classification internationale des maladies » (CIM), ni dans le « manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (DSM). La « classification française des troubles mentaux de l’enfant et de l’adolescent » (CFTMEA) ne le mentionne pas plus. Ce concept n’est donc pas médical. Il n’est pas utilisé en médecine ou en psychiatrie.

Il n’en est pas moins vrai que des individus utilisent des mécanismes pervers pour assujettir leurs victimes via toute une panoplie d’outils permettant un harcèlement insidieux qui se met en place et cadenasse leurs proies.

Ces dernières années, il n’est plus rare d’entendre ce genre de remarques : « cela fait 15 ans que je souffre en vivant avec ce pervers narcissique, j’ai lu un article sur Facebook, c’est tout le profil de mon mari. Hier, il y avait une émission à la télé et on parlait des pervers narcissiques, croyez-vous que mon épouse en soit une ? J’ai l’impression que mon fils agit en pervers narcissique avec moi », etc.
Force est de constater que, même si ce n’est dans aucun manuel de diag-nostic, les thérapeutes reçoivent des personnes en souffrance qui se disent victimes. Perdues, elles ne voient plus aucune issue si ce n’est parfois le suicide. Des questions se posent donc : le pervers narcissique est-il un malade imaginaire ? Sa victime, une victime imaginaire ? Pour tenter d’y répondre, ce séminaire abordera les thèmes suivants :

• Qui sont les pervers narcissiques ?
• Quels sont les mécanismes de perversions narcissiques ?
• Qui sont leurs victimes ?
• Comment leur échapper ?

Des cas cliniques étaieront le débat et des partages d’expériences ou des interrogations pourront élargir la discussion.