Bien vivre est une quête ambitieuse partagée par tout un chacun. Comme nous le confirment les neurosciences, le cerveau est programmé pour la survie et le bien-être. Ce prodigieux potentiel peut toutefois être utilisé en sens divers : pour apprendre et se développer ou être manipulé pour s’inscrire dans de sinistres folies. La construction de l’identité personnelle s’affine grâce au développement personnel, les apprentissages, l’éducation.

Mais quels sont les valeurs universelles socle de la confiance en soi de tout individu ? Comment ces valeurs influencent-elles nos attitudes et nos comportements ?

L’école a un véritable rôle à jouer à cet égard. A côté de sa fonction d’apprentissage, l’école est appelée aujourd’hui à se faire promoteur de cohésion sociale.

Comment transmettre des messages positifs aux élèves en leur donnant la possibilité de devenir des adultes épanouis et équilibrés, alors que les notions de bien-être, du partage et du vivre ensemble ne sont pas prévus dans les programmes actuels ?

I. Pelc apporte des réponses concrètes en illustrant les mécanismes mis en place lors des diverses expériences et animations au sein d’ « Ateliers du Bien-être ». Des ateliers que toute école devrait pouvoir activer en vue d’améliorer non seulement le bien-être des élèves et enseignants, mais aussi pour aider les parents. Un nouveau climat pédagogique se crée, chacun s’y sent mieux et se plie plus volontiers aux efforts nécessaires.

Ce séminaire véhicule l’espoir d’une société plus équitable, où il devient possible de corriger quelque peu les inégalités sociales grâce à un meilleur souci du développement humain de chaque élève. Pour ce faire, les enseignants doivent acquérir les bases d’une pédagogie au bien-être. C’est possible et cela s’est fait.